Ce jour…Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre

Ce jour…Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre!

Chaque être humain a sa façon propre de tomber, mais surtout de rebondir… ou pas…

Ce jour… Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre! Mon chemin de vie m’a fait vivre le jour du choix, le vrai. Comme plusieurs, j’ai vécu beaucoup de journées trop lourdes, remplies de douleur, de peine, de honte, de découragement, où, comme moi, plusieurs se demandent si faire le choix allégerait cette souffrance.

Moi, étant une battante de nature, j’ai toujours opté soit pour l’amour, l’acceptation, le pardon, parfois la bataille, ou tout simplement le déni. Mais aujourd’hui, je ne vous raconte pas l’histoire d’un jour comme ceux-là.

Ce jour…

Ce jour … Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre… Je vous partage mon vrai jour du choix, celui où il fait beau soleil, où tout est calme, où l’on se sent serein, rempli d’amour et en paix. Un jour où normalement, on débute les travaux de rénovations espérés depuis longtemps, un jour où nous aurions commencé avec vigueur et positivisme notre ménage de printemps, un jour où nous aurions décidé d’agir envers et contre tous pour un super projet.

Eh bien, moi, ce jour-là, je sentais au plus profond de moi-même que c’était mon vrai jour du choix. Avec sérénité et soulagement, j’ai ressenti ce jour de choix jusqu’au bout des cheveux, et mon choix était sans équivoque, claire, ressentie et surtout d’une douceur réconfortante. Ce jour-là, je terminais mon plus grand projet.

Ce jour, je l’ai vécu en conscience, un jour de vrai lâcher-prise où je me suis intérieurement défait, en paix et en reconnaissance, de tous mes bagages de vie pour partir légère.

Le vide ne perdure jamais…

Le néant n’existe pas, le vide ne perdure jamais. Les faits sont que lorsque quelque chose part, autre chose prendra inévitablement sa place. C’est l’essence de la vie, de tout ce qui est.

Ce jour, où j’ai décidé de me départir sereinement de tout, sans en avoir pleinement conscience, quelque chose emménageait tranquillement en moi. Je l’ai ressenti et accueilli comme une amie douce et bienveillante qui venait gentiment accompagner ma fin à moi.

Elle s’est présentée à petits pas doux, avec une odeur de sous-bois empreint de rosée matinale et une mignonnerie contagieuse. Je lui ai offert hospitalité et toute la place qu’elle voulait pour s’y faire un petit cocon douillet et déballer ses bagages, moi, je n’avais plus besoin de ce corps, de cet espace.

Ce jour…Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre

Petite fille…

Rapidement, cette nouvelle amie conquit mon cœur mais aussi tout l’espace ; mon vide si fraîchement créé n’avait quasiment plus d’espace à lui. Le vide ne se plaît pas seul, mais parmi la ménagerie de ma nouvelle amie, ses bricoles et idées, il n’eut d’autre choix que de se laisser engloutir par cette espèce de quelque chose qui vit et s’installe comme un enfant imaginatif, brillant, créatif, lumineux et innocent, qui remplit en quinze minutes une maison propre et bien rangée par un chaos créatif et bordélique, où petits animaux, bricoles, souvenirs et passions dominent.

Quand cette petite fille te rappelle à l’ordre!

Je reconnus cet enfant, et ce avec un tsunami émotif sans pareil. Cette petite fille se nomme Claudine, il y avait bien 40 ans qu’elle ne faisait plus partie de ma vie.

Je crois bien l’avoir délaissée et rejetée par faiblesse et me rappelle l’avoir quittée au moment où elle avait le plus besoin de moi. Trop lourd pour moi, Je l’ai laissée seule, alors que son univers s’écroulait, devenait douloureux et tellement compliqué.

Vous connaissez?? Consciemment ou inconsciemment, lorsque ça devient trop lourd ou trop émotif… On se casse… L’avez-vous déjà fait?…

Comme les autres…

Et voilà, en ce jour que je croyais être mon vrai jour du choix, je fus remplie de honte, de culpabilité, de regrets, de peine, mais surtout d’amour, de compassion… Et je sus que ce jour était, un jour trop lourd, rempli de douleur, de honte et de peine… Comme les autres…

Cette fois-là, j’ai décidé de mener la bataille, ma motivation? Je ne le faisais pas pour moi, mais pour Claudine, ma nouvelle coloc. J’ai décidé, ce jour là que oui s’en était terminé, mais que je continuais mon grand projet pour elle, je pris la décision de lui laisser tout l’espace, moi j’ai tellement besoin de peu.

Rentrons à la maison…

Ce jour-là, j’ai décidé de vivre mon grand projet de vie pour Claudine, au lieu de le terminer. J’ai décidé de nous ramener où nous étions bien. Ce jour-là, je savais que la battante en moi commençait sa plus grande quête…

Claudine xxx

Claudine…

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